Henry a débattu à deux reprises (le 23 mai 1997 et le 19 janvier 2001, chez l’Institut catholique de Paris) les thèses exposées dans ses ouvrages : C’est moi la vérité. Pour une philosophie du christianisme (1996) et Incarnation (2000), en dialoguant avec Ph. Capelle, J. Doré, J. Greisch, Y.-M. Blanchard, E. Falque, J.-L. Souletie. Avant sa mort, survenue le 3 juillet 2002, il avait corrigé les épreuves de son dernier livre, Paroles du Christ (2002), auquel Greisch a consacré les pages publiées à conclusion de ce volume. Il n’est pas facile de faire la recension d’un « débat » ou d’un livre qui se présente sous la configuration (cartésienne ?) de l’objection et de la réponse. C’est juste sous cette configuration que la philosophie, la théologie et l’exégèse s’articulent ici, déployant un « trialogue » en trois parties : Phénoménologie et vérité, Phénoménologie et incarnation, Phénoménologie et paroles du Christ. A M. Henry qui expose le noyau des thèses de C’est moi la vérité, « répondent » le théologien (J. Doré) et le philosophe (Ph. Capelle). Dans la deuxième partie, c’est à Henry qui revient de « répondre » aux philosophes (J. Greisch et E. Falque) qui « objectent » tout en posant leurs questions sur le renversement de la phénoménologie et sur la chair dont il est question chez Incarnation. C’est encore à Henry qui revient de « répondre » à l’exégète (Y.-M. Blanchard) et au théologien (J.-L. Souletie) qui l’interrogent sur les lectures de l’Évangile qu’il a proposé dans le livre paru en 2000. Or, même si les questions posées (ainsi que les réponses données) sont souvent très différentes entre elles, l’enjeu de ces pages n’est qu’un seul : saisir la Vie et sa vérité. Vie et vérité que seulement la phénoménologie (d’après Henry) peut atteindre. Et pourtant, pourquoi la Vie a-t-elle besoin d’une phénoménologie ?
Étude sur le livre P. Capelle (éd.), Phénoménologie et christianisme chez Michel Henry. Les derniers écrits de Michel Henry en déba
CANULLO, Carla
2005-01-01
Abstract
Henry a débattu à deux reprises (le 23 mai 1997 et le 19 janvier 2001, chez l’Institut catholique de Paris) les thèses exposées dans ses ouvrages : C’est moi la vérité. Pour une philosophie du christianisme (1996) et Incarnation (2000), en dialoguant avec Ph. Capelle, J. Doré, J. Greisch, Y.-M. Blanchard, E. Falque, J.-L. Souletie. Avant sa mort, survenue le 3 juillet 2002, il avait corrigé les épreuves de son dernier livre, Paroles du Christ (2002), auquel Greisch a consacré les pages publiées à conclusion de ce volume. Il n’est pas facile de faire la recension d’un « débat » ou d’un livre qui se présente sous la configuration (cartésienne ?) de l’objection et de la réponse. C’est juste sous cette configuration que la philosophie, la théologie et l’exégèse s’articulent ici, déployant un « trialogue » en trois parties : Phénoménologie et vérité, Phénoménologie et incarnation, Phénoménologie et paroles du Christ. A M. Henry qui expose le noyau des thèses de C’est moi la vérité, « répondent » le théologien (J. Doré) et le philosophe (Ph. Capelle). Dans la deuxième partie, c’est à Henry qui revient de « répondre » aux philosophes (J. Greisch et E. Falque) qui « objectent » tout en posant leurs questions sur le renversement de la phénoménologie et sur la chair dont il est question chez Incarnation. C’est encore à Henry qui revient de « répondre » à l’exégète (Y.-M. Blanchard) et au théologien (J.-L. Souletie) qui l’interrogent sur les lectures de l’Évangile qu’il a proposé dans le livre paru en 2000. Or, même si les questions posées (ainsi que les réponses données) sont souvent très différentes entre elles, l’enjeu de ces pages n’est qu’un seul : saisir la Vie et sa vérité. Vie et vérité que seulement la phénoménologie (d’après Henry) peut atteindre. Et pourtant, pourquoi la Vie a-t-elle besoin d’une phénoménologie ?I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.