La ville de Paris a toujours inspiré les écrivains. Mais qu’en est-il des banlieues qui l’entourent? Malgré ce que l’on pourrait penser, les cités extra muros ont engendré, elles aussi, une littérature foisonnante. Bâtis aux alentours des années 50 et 60, avec leur béton, leurs tours, leurs problèmes, ces “quartiers sensibles” sont devenus, au tournant du nouveau millénaire, plus qu’un motif d’écriture. Entre désir de représentation et volonté de critique, des écrivains “de banlieue”, issus de l’immigration, nés ou ayant vécu dans des cités, en ont fait le décor et le sujet de leurs romans. C’est le cas, entre autres, de l’écrivain d’origine algérienne Mabrouck Rachedi (Le Poids d’une âme, 2006; Détours, in Qui fait la France?, Chroniques d’une société annoncée, 2007; Le Petit Malik, 2008) et de l’algéro-soudanais Rachid Djaïdani (Boumkoeur, 1999; Mon nerf, 2004; Viscéral, 2007). Qu’est-ce que représente la banlieue pour ces écrivains et comment la représentent-ils? Quels sont les endroits qui entrent en jeu dans la fiction littéraire? Cette littérature qu’on appelle “urbaine”, constitue-t-elle  une nouvelle façon de voir la ville de Paris ou risque-t-elle de se renfermer sur des clichés? Voici un petit voyage dans la (géo)graphie littéraire de la banlieue parisienne à travers les romans de quelques auteurs de l’extrême contemporain.

Pari(s) extra-muros. Banlieues et imaginaires urbains dans quelques romans de l'extrême contemporain

VITALI, ILARIA
2011-01-01

Abstract

La ville de Paris a toujours inspiré les écrivains. Mais qu’en est-il des banlieues qui l’entourent? Malgré ce que l’on pourrait penser, les cités extra muros ont engendré, elles aussi, une littérature foisonnante. Bâtis aux alentours des années 50 et 60, avec leur béton, leurs tours, leurs problèmes, ces “quartiers sensibles” sont devenus, au tournant du nouveau millénaire, plus qu’un motif d’écriture. Entre désir de représentation et volonté de critique, des écrivains “de banlieue”, issus de l’immigration, nés ou ayant vécu dans des cités, en ont fait le décor et le sujet de leurs romans. C’est le cas, entre autres, de l’écrivain d’origine algérienne Mabrouck Rachedi (Le Poids d’une âme, 2006; Détours, in Qui fait la France?, Chroniques d’une société annoncée, 2007; Le Petit Malik, 2008) et de l’algéro-soudanais Rachid Djaïdani (Boumkoeur, 1999; Mon nerf, 2004; Viscéral, 2007). Qu’est-ce que représente la banlieue pour ces écrivains et comment la représentent-ils? Quels sont les endroits qui entrent en jeu dans la fiction littéraire? Cette littérature qu’on appelle “urbaine”, constitue-t-elle  une nouvelle façon de voir la ville de Paris ou risque-t-elle de se renfermer sur des clichés? Voici un petit voyage dans la (géo)graphie littéraire de la banlieue parisienne à travers les romans de quelques auteurs de l’extrême contemporain.
2011
Mimesis
Internazionale
http://www.ledonline.it/index.php/Ponts/issue/view/45/showToc
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