L’immigration maghrébine en France a conduit à la naissance d’une nouvelle littérature, faite par les enfants des immigrés. Issus d’ici et d’ailleurs, ces «intrangers» – d’après la précieuse définition de l’écrivain Y.B. – sont pourtant difficiles à classer sans les stigmatiser. De la «littérature beure» à la «littérature urbaine», les étiquettes se sont succédé au fil des années. Mais comment a changé cette littérature depuis les années 80, au-delà des définitions? Quelles sont les différences qui marquent le passage des romans des initiateurs, dont ceux d’Azouz Begag, à ceux des auteurs plus récents, comme Rachid Djaïdani? Autant de questions que nous proposons d’étudier dans cet article, à l’aide d’exemples tirés de quelques romans-clé.
De la littérature beur à la littérature urbaine: le regard des intrangers
VITALI, ILARIA
2009-01-01
Abstract
L’immigration maghrébine en France a conduit à la naissance d’une nouvelle littérature, faite par les enfants des immigrés. Issus d’ici et d’ailleurs, ces «intrangers» – d’après la précieuse définition de l’écrivain Y.B. – sont pourtant difficiles à classer sans les stigmatiser. De la «littérature beure» à la «littérature urbaine», les étiquettes se sont succédé au fil des années. Mais comment a changé cette littérature depuis les années 80, au-delà des définitions? Quelles sont les différences qui marquent le passage des romans des initiateurs, dont ceux d’Azouz Begag, à ceux des auteurs plus récents, comme Rachid Djaïdani? Autant de questions que nous proposons d’étudier dans cet article, à l’aide d’exemples tirés de quelques romans-clé.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.