Ce livre reproduit mes conférences de Mars-Avril 2005 sur la référence singulière et sur les paradoxes liés à l’autoréférence, données à l’université de Paris IV et à l’institut Jean Nicod du CNRS. Dans la 1ère partie, je défends une théorie descriptiviste de la référence singulière, c’est-à-dire, une théorie selon laquelle la relation de référence entre des termes singuliers et des objets correspondants a besoin de contenus descriptifs qui constituent les sens des termes singuliers en question. Ma théorie s’oppose donc au référentialisme, le point de vue dominant sur ce sujet, basé principalement sur les contributions bien connues de Kripke et Kaplan. Contre le référentialisme, je soutiens que tous les sens, et donc les contenus descriptifs, peuvent loger, pour ainsi dire, dans l’esprit, c’est-à-dire, qu’ils sont « entretenables ». Comme j’explique dans la 1ère partie, une théorie complète des contenus descriptifs présuppose une résolution satisfaisante des paradoxes de l’autoréférence, ce qui est précisément le sujet de la 2ème partie, où je propose une nouvelle approche aux paradoxes, qui rejette l’idée traditionnelle, selon laquelle il y a une distinction nette entre les arguments déductifs et inductifs.
La Référence singulière et l’autoréférence
ORILIA, Francesco
2006-01-01
Abstract
Ce livre reproduit mes conférences de Mars-Avril 2005 sur la référence singulière et sur les paradoxes liés à l’autoréférence, données à l’université de Paris IV et à l’institut Jean Nicod du CNRS. Dans la 1ère partie, je défends une théorie descriptiviste de la référence singulière, c’est-à-dire, une théorie selon laquelle la relation de référence entre des termes singuliers et des objets correspondants a besoin de contenus descriptifs qui constituent les sens des termes singuliers en question. Ma théorie s’oppose donc au référentialisme, le point de vue dominant sur ce sujet, basé principalement sur les contributions bien connues de Kripke et Kaplan. Contre le référentialisme, je soutiens que tous les sens, et donc les contenus descriptifs, peuvent loger, pour ainsi dire, dans l’esprit, c’est-à-dire, qu’ils sont « entretenables ». Comme j’explique dans la 1ère partie, une théorie complète des contenus descriptifs présuppose une résolution satisfaisante des paradoxes de l’autoréférence, ce qui est précisément le sujet de la 2ème partie, où je propose une nouvelle approche aux paradoxes, qui rejette l’idée traditionnelle, selon laquelle il y a une distinction nette entre les arguments déductifs et inductifs.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.