Les textes portant sur les percées théologiques de la phénoménologie de Jean-Luc Marion sont désormais nombreux, et pour connaître l’avis de Marion lui-même vis-à-vis de la théologie, il suffirait de lire le chapitre que les entretiens avec Dan Arbib (La rigueur des choses) consacre à ce sujet. L’on dirait que, après Étant donné. Essai d’une phénoménologie de la donation, Le visible et le révélé et Le croire pour le voir il n’y a plus de traces de la prudence marionienne vis-à-vis du mot « théologie » - à savoir cette prudence dont L’idole et la distance et de Dieu sans l’être faisaient preuve. Étant donné ce cadre si clair, mon choix est d’aborder le rapport entre phénoménologie et théologie par le biais de la question de la transcendance que même dans la pensée de Marion s’avance, en m’arrêtant au seuil de la théologie. Car si l’enjeu de la phénoménologie de la donation est l’interrogation patiente de l’immanence de la donation dans le pli du donné, on ne peut non plus nier l’ouverture à la transcendance que l’ouvrage de Jean-Luc Marion nous donne à penser. L’hypothèse qu’on cherchera à vérifier est que la possibilité de penser à nouveau la transcendance (hors métaphysique et en phénoménologie) passe par les figures que la transcendance elle-même assume par la phénoménologie de la donation et notamment par l’interrogation patiente de l’ailleurs auquel Marion, dans son ouvrage, revient à maintes reprises.
La inaudita de-figuración de la trascendencia. La fenomenología de la donación frente al desafío del allende
CANULLO, Carla
2017-01-01
Abstract
Les textes portant sur les percées théologiques de la phénoménologie de Jean-Luc Marion sont désormais nombreux, et pour connaître l’avis de Marion lui-même vis-à-vis de la théologie, il suffirait de lire le chapitre que les entretiens avec Dan Arbib (La rigueur des choses) consacre à ce sujet. L’on dirait que, après Étant donné. Essai d’une phénoménologie de la donation, Le visible et le révélé et Le croire pour le voir il n’y a plus de traces de la prudence marionienne vis-à-vis du mot « théologie » - à savoir cette prudence dont L’idole et la distance et de Dieu sans l’être faisaient preuve. Étant donné ce cadre si clair, mon choix est d’aborder le rapport entre phénoménologie et théologie par le biais de la question de la transcendance que même dans la pensée de Marion s’avance, en m’arrêtant au seuil de la théologie. Car si l’enjeu de la phénoménologie de la donation est l’interrogation patiente de l’immanence de la donation dans le pli du donné, on ne peut non plus nier l’ouverture à la transcendance que l’ouvrage de Jean-Luc Marion nous donne à penser. L’hypothèse qu’on cherchera à vérifier est que la possibilité de penser à nouveau la transcendance (hors métaphysique et en phénoménologie) passe par les figures que la transcendance elle-même assume par la phénoménologie de la donation et notamment par l’interrogation patiente de l’ailleurs auquel Marion, dans son ouvrage, revient à maintes reprises.File | Dimensione | Formato | |
---|---|---|---|
Canullo_ inauditade-figuración de la trascendencia_2017.pdf
solo utenti autorizzati
Descrizione: capitolo di libro
Tipologia:
Documento in post-print (versione successiva alla peer review e accettata per la pubblicazione)
Licenza:
Dominio pubblico
Dimensione
251.68 kB
Formato
Adobe PDF
|
251.68 kB | Adobe PDF | Visualizza/Apri Richiedi una copia |
I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.