Le projet soumis à l’École française de Rome porte sur les correspondances des artistes, analysées en tant que sources susceptibles de restituer les dynamiques culturelles et artistiques transnationales dans l’Europe du XVIIIe et XIXe siècles, soit durant une période à la fois de grande mobilité et de forte évolution des états nationaux. La recherche se propose de éprouver la valeur de cette source en tant d’instrument et de lieu symbolique de l’affirmation sociale de l’artiste, ainsi que la création d’une nouvelle « République des Arts » internationale. Cet espace aux frontières poreuses et mouvantes émerge des échanges entres acteurs, des réseaux savants et marchands, de l'enchevêtrement des trajectoires personnelles et des rapports institutionnels qui dépassent les frontières politiques, même pendant les périodes de crises, et que les correspondances peuvent restituer dans toute leurs étendue et complexité. En prenant comme observatoire privilégié la ville de Rome et en élargissant le regard vers des espaces dont l’importance a été relativement sous-estimés par l’historiographie, notamment le Sud de l’Italie, la péninsule ibérique et les mondes américains d’un côté, les Pays Bas, la Scandinavie et l’Empire autrichien de l’autre, le projet vise ainsi à réviser le récit dominant de l’histoire de l’art et la modernité.

Proposition de projet en partenariat avec l’EFR pour la période 2017-2021 Lettres d’artiste. Pour une nouvelle histoire transnationale de l’art, XVIIIe-XIXe siècles.

MEYER, SUSANNE ADINA;
2016-01-01

Abstract

Le projet soumis à l’École française de Rome porte sur les correspondances des artistes, analysées en tant que sources susceptibles de restituer les dynamiques culturelles et artistiques transnationales dans l’Europe du XVIIIe et XIXe siècles, soit durant une période à la fois de grande mobilité et de forte évolution des états nationaux. La recherche se propose de éprouver la valeur de cette source en tant d’instrument et de lieu symbolique de l’affirmation sociale de l’artiste, ainsi que la création d’une nouvelle « République des Arts » internationale. Cet espace aux frontières poreuses et mouvantes émerge des échanges entres acteurs, des réseaux savants et marchands, de l'enchevêtrement des trajectoires personnelles et des rapports institutionnels qui dépassent les frontières politiques, même pendant les périodes de crises, et que les correspondances peuvent restituer dans toute leurs étendue et complexité. En prenant comme observatoire privilégié la ville de Rome et en élargissant le regard vers des espaces dont l’importance a été relativement sous-estimés par l’historiographie, notamment le Sud de l’Italie, la péninsule ibérique et les mondes américains d’un côté, les Pays Bas, la Scandinavie et l’Empire autrichien de l’autre, le projet vise ainsi à réviser le récit dominant de l’histoire de l’art et la modernité.
2016
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