La tesi di dottorato affronta uno dei problemi sociali più gravi che l'Unione sovietica ha dovuto affrontare durante gli anni Venti: quello della bezprizornost' ossia dell'infanzia e della gioventù abbandonata. La tesi ricostruisce da una parte i dibattiti fra dirigenti politici e giuristi, psicologi, pedagogisti, psichiatri e igienisti e, dall'altra, le proposte educative e le strategie concrete di assistenza statale. Il problema sociale dei bambini senza famiglia, dalle dimensioni più importanti rispetto a quelle che si sono verificate durante la transizione post-comunista, costituì un campo di sperimentazione esemplare per le teorie rivoluzionarie della formazione collettiva dell'infanzia. Per illustrare la complessità delle riforme avviate durante gli anni Venti, la tesi analizza, grazie all'utilizzo dii documenti inediti degli Archivi dell'ex Unione Sovietica, i diversi aspetti della politica sociale e amministrativa locale del Commissariato del Popolo all'Istruzione e le riforme dell'assistenza sociale (in particicolare degli orfanotrofi e delle comunità di lavoro).
La thèse de doctorat aborde un des problèmes sociaux plus graves que la Russie soviétique a dû résoudre au cours des années 1920 : celui de la besprizornost', c'est-à-dire l'enfance-jeunesse à l'abandon. La thèse aborde tant les débats entre dirigeants politiques et juristes, psychologues et pédagogues, psychiatres et eugénistes que les réformes de prise en charge étatique. Ce problème social des enfants sans famille, aux dimensions bien plus considérables que les 200 000 enfants abandonnés durant la transition post-communiste, s'est avéré un excellent domaine d'expérimentation des théories révolutionnaires visant l'éducation collective des enfants en URSS. Afin de mettre enxérgue la complexité des réformes entamées au cours des années vingt, la thèse analyse, à travers des documents d'archives inédits, les différents volets de la politique sociale et les pratiques administratives locales du Commissariat du Peuple à l'Éducation chargé de l'assistance sociale à l'enfance et à la jeunesse abandonnées et surtout les stratégies concrètes d'assistance sociale (les orphelinats et les communautés de travail).
Jeunes à l'abandon. L'assistance sociale à la besprizornost' dans la Russie sovietique des années Vingt (1918-1931) / Caroli, Dorena. - STAMPA. - (1997).
Jeunes à l'abandon. L'assistance sociale à la besprizornost' dans la Russie sovietique des années Vingt (1918-1931).
CAROLI, DORENA
1997-01-01
Abstract
La thèse de doctorat aborde un des problèmes sociaux plus graves que la Russie soviétique a dû résoudre au cours des années 1920 : celui de la besprizornost', c'est-à-dire l'enfance-jeunesse à l'abandon. La thèse aborde tant les débats entre dirigeants politiques et juristes, psychologues et pédagogues, psychiatres et eugénistes que les réformes de prise en charge étatique. Ce problème social des enfants sans famille, aux dimensions bien plus considérables que les 200 000 enfants abandonnés durant la transition post-communiste, s'est avéré un excellent domaine d'expérimentation des théories révolutionnaires visant l'éducation collective des enfants en URSS. Afin de mettre enxérgue la complexité des réformes entamées au cours des années vingt, la thèse analyse, à travers des documents d'archives inédits, les différents volets de la politique sociale et les pratiques administratives locales du Commissariat du Peuple à l'Éducation chargé de l'assistance sociale à l'enfance et à la jeunesse abandonnées et surtout les stratégies concrètes d'assistance sociale (les orphelinats et les communautés de travail).I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.
