Abstract Les voix du silence dans ‘Le rapport de Brodeck ‘ de Philippe Claudel Paru en 2007 chez Stock, ce roman de Philippe Claudel se place sous le signe du silence : silence du récit premier dont la narration est fragmentée et lacunaire ; silence du narrateur qui n’aime que la solitude et s’adonne à la réflexion et à l’observation surtout à travers l’écriture ; silence de la langue qui semble incapable d’exprimer réellement les évènements et surtout les ombres et les fantômes enfouis dans le cœur des hommes. Et pourtant ces silences sont capables de ‘parler’ au lecteur, de lui révéler la faille d’où jaillissent de petites lueurs et par là les voies sur lesquelles l’homme peut s’acheminer pour envisager de possibles espoirs. C’est ainsi que la conscience de l’horreur, des bassesses de l’âme humaine, du Mal inscrit dans la nature de l’homme peut se transformer en possibilité de rachat grâce à la mémoire, à l’amour, à l’écriture. L’affabulation d’un réel dramatique propose alors, à travers le silence, une connaissance du monde qui est avant tout l’expérience d’un regard différent sur la réalité, extérieure et intérieure de chacun et dans ce sens le roman de Philippe Claudel semble répondre, implicitement, au roman Les Bienveillantes de Jonathan .Littel, dont la publication en 2006 a joui d’un grand retentissement tout en suscitant des réactions controverses.
Les "voix" du silence dans Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel
FABIANI, Daniela
2013-01-01
Abstract
Abstract Les voix du silence dans ‘Le rapport de Brodeck ‘ de Philippe Claudel Paru en 2007 chez Stock, ce roman de Philippe Claudel se place sous le signe du silence : silence du récit premier dont la narration est fragmentée et lacunaire ; silence du narrateur qui n’aime que la solitude et s’adonne à la réflexion et à l’observation surtout à travers l’écriture ; silence de la langue qui semble incapable d’exprimer réellement les évènements et surtout les ombres et les fantômes enfouis dans le cœur des hommes. Et pourtant ces silences sont capables de ‘parler’ au lecteur, de lui révéler la faille d’où jaillissent de petites lueurs et par là les voies sur lesquelles l’homme peut s’acheminer pour envisager de possibles espoirs. C’est ainsi que la conscience de l’horreur, des bassesses de l’âme humaine, du Mal inscrit dans la nature de l’homme peut se transformer en possibilité de rachat grâce à la mémoire, à l’amour, à l’écriture. L’affabulation d’un réel dramatique propose alors, à travers le silence, une connaissance du monde qui est avant tout l’expérience d’un regard différent sur la réalité, extérieure et intérieure de chacun et dans ce sens le roman de Philippe Claudel semble répondre, implicitement, au roman Les Bienveillantes de Jonathan .Littel, dont la publication en 2006 a joui d’un grand retentissement tout en suscitant des réactions controverses.File | Dimensione | Formato | |
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